Comment obtenir des backlinks SEO ?
Mode d'emploi pour les masochistes du marketing digital.

Qu'est-ce que les backlinks. Ces liens magiques, presque mystiques, qui transforment votre site internet banal en temple sacré du référencement. Tout le monde en parle. Tout le monde en veut. Et Google les adore (parce que Google adore nous voir souffrir).
Mais comment diable obtient-on ces précieux backlinks ? Spoiler : ce n’est pas en priant Saint-PageRank ou en sacrifiant une chèvre un soir de pleine lune (même si, honnêtement, ça vaudrait le coup d’essayer). Accrochez-vous, je vous guide dans cet univers palpitant de mendicité stratégique et d’humiliations consenties.
Statistique : 91 % des pages n'obtiennent aucun trafic de Google.
Pourquoi ? Parce qu'elles n'ont aucun backlink. Nada. Zéro. Le désert du Sahara du netlinking.
Moralité : vous pouvez écrire le meilleur article du monde, bourré d’infos, de recherches, de tableaux Excel... s’il n’est pas lié par d’autres sites, il restera dans l’ombre comme un chef-d'œuvre oublié au fond d’une cave. Bienvenue dans le SEO.
1. La méthode noble : créer du contenu de qualité.
Oui, parce que selon les experts, si vous « créez un contenu exceptionnel », les backlinks viendront naturellement. HA. HA. HA.
C’est vrai, dans le monde des licornes et des influenceurs sincères. En réalité, même si vous écrivez: La recherche du temps perdu version marketing, personne ne vous linkera. Parce que tout le monde est trop occupé à recycler des articles de 2014.
Pourtant, les pages dans le top 10 de Google ont en moyenne 3,8 fois plus de backlinks que celles reléguées aux oubliettes de la deuxième page.
Moralité : le contenu de qualité ne suffit pas. Il faut aussi savoir harceler poliment.
2. L’email de démarchage : votre nouveau hobby.
Rien de plus gratifiant que d’envoyer 172 mails personnalisés pour peut-être obtenir deux réponses, dont une qui commence par « Désolé, nous ne faisons pas de liens gratuits ».
Vous devez flatter, argumenter, supplier. Et surtout, ne jamais, ô grand jamais, envoyer un mail générique. Non. Il faut :
- Lire l’article du blog cible
- Mentionner un passage précis
- Proposer subtilement votre lien
- Joindre une capture d’écran de votre âme vendue
Et tout ça pour un backlink nofollow. Magnifique.
3. L’échange de liens… mais chuuut !
Ah, le bon vieux « Je te linke si tu me linkes ». Complètement contre les guidelines Google, mais pratiqué par à peu près tout le monde (sauf les gens honnêtes, donc quasiment personne dans le SEO).
⚠️ Attention : Google n’est pas idiot. Si vous échangez 40 liens avec le même gars, préparez-vous à une petite claque algorithmique bien sentie.
4. Les annuaires… ou comment voyager dans le temps.
Mettre son site dans des annuaires, c’est comme envoyer un fax à Google. Ça marchait en 2006. Maintenant ? Pas vraiment.
Mais bon, certains SEO old-school continuent à y croire. Peut-être par nostalgie.
5. Les articles invités, ou comment bosser gratuitement pour les autres.
Le guest blogging, c’est fantastique : vous écrivez un article, vous le structurez, vous le relisez… puis vous l’offrez à un autre site. Gratuitement. Pour un petit lien en bas de page, parfois même avec l’ancre « cliquez ici ». Le rêve.
Mais bon, quand on sait que 60 % des blogueurs acceptent les articles invités si le contenu est bon… autant en profiter.
Source : OptinMonster
Et si vous êtes vraiment masochiste, vous pouvez même le faire en anglais. Parce que souffrir en plusieurs langues, c’est le top!
6. Créez des infographies (oui, sérieusement).
Il paraît que les infographies sont encore partagées. C’est moche, c’est daté, mais ça marche.
Selon Content Marketing Institute, les articles avec une infographie reçoivent 12 % de backlinks en plus que les articles texte-only. Allez comprendre.
Pour terminer : vous aimez la douleur ? Faites du SEO !
Obtenir des backlinks, c’est un peu comme draguer sur LinkedIn : il faut être patient, stratégique et très peu regardant sur sa dignité.
Mais si vous réussissez, c’est le jackpot : plus de trafic, plus de visibilité, plus de clients (ou du moins un peu plus de clics).
Alors, préparez votre café, chargez vos extensions Chrome pour scruter les backlinks de vos concurrents, et sortez vos plus belles formules de politesse. Vous entrez dans le monde merveilleux du link building.
Et n’oubliez pas : si ça vous semble facile, c’est que vous le faites mal.
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